dimanche 12 avril 2015

La publicité au sol: surtout, n'y gagnons pas!

Ces derniers temps (enfin ce n'est pas si nouveau que cela mais passons), s'est développé un nouveau type de publicité: la publicité au sol. En gros, des tags sur les trottoirs pour certaines marques. Pochoir et craie, nettoyable à l'eau. Ecolo. On parle de clean-tag, de green-tag. Face au développement de cette "pollution visuelle" (cf Jean-Bernard Bros, député Radical de Gauche), que faire?



1) Prendre en compte cette nouvelle forme de communication, et en tirer profit

L'idée ne paraît pas idiote. Finalement, on est dans la vente d'espace publicitaire. La Mairie de Paris, pas forcément au mieux de sa forme au niveau finances, pourrait tirer profit de cette "innovation" (pas si neuve que ça pourtant) marketing, en "louant" les trottoirs comme espaces publicitaires et en faisant payer le coût du nettoyage par la Ville de Paris à la marque qui serait demandeuse (voir en lui demandant d'assurer cette charge elle-même via des entreprises spécialisées, celles qui font les tags par exemple). Une solution tout bénéf pour elle. Oui mais...pollution visuelle, toussa...inimaginable!

Pollution visuelle insoutenable


2) Interdire et faire payer des amendes

Nous sommes en France, donc ne l'oublions: la solution est forcément de taxer ou de mettre des amendes. Donc, plutôt que de faire un "deal" avec les marques et les entreprises concernées, le coût du forfait "nettoyage" va être augmenté (500€ les 3h, 166€ l'heure sup) et les entreprises seront poursuivies. "L'espace public doit rester neutre...". Cette forme de communication est interdite, et aucune dérogation ne sera accordée, non mais!

A noter: ce type de publicité créait des emploi (voir par exemple ici, ou ici), était plus écologique que les autres affichages, permettait finalement un nettoyage régulier des trottoir...Il est aussi amusant de noter que la ville avait elle-même commandé une campagne de clean-tags pour son 2 millionième fan Facebook!


Voilà, c'est ça la France. Les salariés des boîtes concernées doivent être contents d'être préservés de la pollution visuelle!

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